REFLEXOLOGIE ET DOULEUR

La réflexologie, une technique naturelle, alliant technicité et douceur : les tensions se relâchent, l’esprit s’apaise.

Peut-on définir la douleur ?

C’est assez difficile, la douleur est avant tout un phénomène subjectif, difficile à partager.

Selon la définition officielle de l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans ces termes ».

La douleur reposant donc avant tout sur le ressenti de la personne, cela la rend difficile à quantifier et à qualifier.

De plus, elle n’est pas systématiquement liée à une lésion, une caractéristique qui complexifie encore son étude.

« Sensorielle » signifie que l’on peut préciser les caractéristiques d’une douleur, son type « ça brule, ça serre, ça tord », son intensité, sa localisation et son évolution.
« Emotionnelle » signifie que sa tonalité désagréable, pénible, voir insupportable, suscite une réaction émotionnelle plus ou moins vive, mais toujours présente.

Cette définition, très large, a aussi l’intérêt de légitimer l’existence de douleurs sans lésion, la douleur est toujours un phénomène complexe où plusieurs dimensions sont à envisager.

On distingue habituellement deux catégories de douleur : aiguë et chronique, en fonction de leur durée.

Qu’est-ce qu’une douleur aiguë ?

C’est un signal d’alarme dont le rôle principal est de protéger notre organisme.
Si je me brûle, je vais retirer ma main de façon réflexe à cause de la douleur, ce qui m’évitera de me brûler plus profondément.
Cette douleur aiguë est généralement de courte durée, correspond le plus souvent à une cause unique et disparait avec le traitement de cette cause.

La douleur chronique est-elle différente ?

Oui. C’est d’abord une douleur qui dure, au-delà des délais habituels de guérison.
On qualifie généralement la douleur de chronique lorsqu’elle persiste au-delà de 3 à 6 mois.

La douleur aiguë joue donc un rôle d’alarme qui va permettre à l’organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique, chimique ou thermique.

Mais quand la douleur est chronique, ce mécanisme d’alarme n’est plus justifié : la douleur devient dans ce cas une maladie à part entière.

La douleur et son contexte

La douleur est subjective : elle peut être ressentie de façon extrêmement différente selon les individus, mais aussi chez une même personne, selon son environnement. Ces variations s’expliquent par le lien étroit entre la douleur et le contexte psycho-social. L’imagerie cérébrale a permis de montrer que les centres cérébraux responsables de la perception de la douleur sont étroitement liés aux centres des émotions. Ce lien a également été mis en évidence par des études montrant qu’un individu dont l’attention est sollicitée ressentira moins la douleur qu’un individu focalisé sur l’événement douloureux.

La composante affective et émotionnelle.

La douleur revêt une tonalité pénible, désagréable, parfois insupportable. Dans certains cas, elle peut susciter des réactions affectives élaborées telles que de l’anxiété ou même un état dépressif, en particulier lors d’une douleur chronique.

Douleur fonctionnelle et douleur lésionnelle

Le syndrome de douleur fonctionnelle se caractérise par une douleur récurrente survenant en l’absence de maladie structurelle, organique ou métabolique, détectable par les examens cliniques .

Schématiquement, « un trouble organique » est provoqué par une affection identifiable par l’examen clinique et les examens complémentaires. Il existe une « lésion » que l’on peut mettre en évidence de façon objective.

 « Un trouble fonctionnel » correspond au mauvais fonctionnement d’un organe ou d’un système, cette anomalie de fonctionnement se traduisant habituellement par des douleurs. On attribue en général les troubles fonctionnels au stress.

Seuls les médecins ont les compétences pour établir le diagnostic d’une pathologie. Ils peuvent ainsi déterminer le caractère de gravité d’une pathologie.

C’est pourquoi il est indispensable que la personne ayant des symptômes douloureux ait consulté un médecin avant de venir effectuer une séance de réflexologie.

La réflexologie et l’accompagnement de la douleur ?

En favorisant la détente de l’ensemble de l’organisme et en insistant plus particulièrement sur les zones réflexes des parties douloureuses du corps, la réflexologie soulage la douleur et permet de renforcer le processus naturel d’auto-régulation de notre organisme.

En apportant de la détente, l’organisme se régule, diminuant les effets du stress, apportant de la détente profonde et soulage les douleurs.

Pour les douleurs établies comme lésionnelles par le corps médical, la réflexologie aura surtout un rôle d’apporter du confort, un mieux-être au quotidien en complément du traitement médical.

Dans ce cas des séances de réflexologie régulière, selon le ressenti et le besoin de la personne seront nécessaires afin d’apporter un mieux-être au quotidien.

La réflexologie ne vient en aucun cas guérir, mais booster l’organisme dans sa fonction d’auto-régulation, et donc d’apaiser les ressentis douloureux et le mental.

Combien de séances de réflexologie sont nécessaires ?

La réflexologie favorise la capacité d’autorégulation du corps, les stimulations réflexes aident l’organisme à retrouver son équilibre et son fonctionnement normal.

Le nombre de séances de réflexologie varie en fonction de chaque individu, de votre demande, de l’ancienneté du trouble et de la capacité d’évolution et d’amélioration de votre organisme.

Sur des troubles fonctionnels chroniques, le nombre de séance se fera en fonction de chaque individu, de l’ancienneté du trouble, de la réaction de son organisme aux stimulations réflexes. Le plus souvent, 3 séances rapprochées (5 à 10 jours d’intervalles).

Sur des troubles lésionnels, des séances de réflexologie régulière, selon le ressenti et le besoin de la personne seront nécessaires afin d’apporter un mieux-être au quotidien.

A visée préventive, grâce aux techniques de stimulations réflexes, qui viennent stimuler l’ensemble des systèmes, la réflexologie est avant tout une technique permettant de garantir un bon équilibre naturel du corps et un bien être au quotidien.

Conformément à la loi, la pratique de la réflexologie ne peut être en
aucun cas assimilée à des soins médicaux ou de kinésithérapie, mais à
une technique de bien être par la relaxation physique et la détente
libératrice de stress. (Loi du 30.04.1946, décret 60669 de l’article
l.489 et de l’arrêté du 8.10.1996). Elle ne remplace en aucun cas un
diagnostic médical.

Source :

Formation réflexologie EIR (Ecole Internationale de Réflexologie), physiologie de la douleur

https://www.inserm.fr

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